Distilleries vinicoles : à la quête de subventions pour faire face à la crise
Tous les secteurs crient actuellement au secours face à la crise sanitaire qui s’abat sur le monde de l’économie actuel. La filière des distilleries vinicoles n’a pas également été épargnée des impacts négatifs des mesures prises pour vaincre la pandémie. Aujourd’hui, les représentants émettent des signaux d’alerte à destination de l’état. Leur situation est en effet critique si l’on se réfère au communiqué réalisé.
Un grand manque de capacités financières
Le vin fait partie des meilleures boissons de table pour les Français comme le prouve meretvigne.fr. En plus de sa saveur pouvant rehausser les plats, la dégustation de cette liqueur offre de multiples avantages pour la santé. Cependant, derrière ces bouteilles se cachent de nombreux secteurs fortement touchés par la crise sanitaire actuelle, dont les distilleries vinicoles.
Dans son rôle de recycleur de résidus collectés dans la production de vins, ces entreprises ont enregistré de grands stocks qui n’ont pu être traités en raison de l’arrêt des activités annoncées il y a quelques mois. Actuellement pour mieux rebondir, la filière écologique a du mal à se relancer. Ils comptent en effet aujourd’hui un volume de 3 millions d’hectolitres à absorber, ce qui crée des manques financiers importants.
Certes, les différents éléments techniques sont bel et bien disponibles pour un tel volume cependant, la réalisation du procédé d’absorption nécessite d’autres moyens essentiels. En outre, ce sont surtout les solutions financières qui leur permettront d’exécuter le processus de manière efficace qui est en large manque.
La directrice de l’union nationale des distilleries vinicoles (UNDV) Pauline Blanckaert s’est en effet exprimée sur ce sujet. Selon elle, le groupement sollicite un soutien financier adéquat pour le transport, la distillation, la dépollution, la freinte et l’administratif, tous liés à la transformation. D’un côté, jouir d’une aide au stockage en raison de la trésorerie actuelle des enseignes qui est faible pour supporter une telle réserve fait aussi partie de leurs demandes de subventions. En outre, sans une allocation émanant des pouvoirs publics, la filière aurait un grand mal à se redresser correctement.
La filière viticole souhaite également que les distilleurs fassent partie des bénéficiaires dans le budget prévu pour la relance du secteur.
Production de gel hydroalcoolique : solution non pertinente
Contrairement aux idées reçues par l’actualité, les débouchés de la filière ne sont pas aussi nombreux. Si la biocarburation reste l’issue principale des alcools produits par la filière vinicole, l’arrêt du secteur à cause du confinement n’a pas permis de se tourner vers cette solution plus pertinente. Et pour pallier à ce dénouement néfaste, la production de gel hydroalcoolique fait partie des résolutions apportées.
Cependant, compte tenu de la fabrication de ces solutions à base d’alcool éthylique d’origine agricole, les distilleries vinicoles ont du mal à trouver leur part de marché dans une telle production. En vue de rendre la fabrication d’un tel produit plus rapporteur pour la filière, Pauline Blanckaert implore la possibilité d’ajouter leurs propres alcools dans le circuit de la création des différentes solutions de désinfections (gel hydroalcoolique et désinfectants pour surfaces).